« Des programmes de science participative pour mieux comprendre les modalités de transmission devraient être lancés ».

Cette recommandation du Conseil scientifique est, il est vrai,  passé inaperçue.

« Les modalités de transmission du virus restent encore mal connues, faute de données précises. Dans une démarche de science participative (…) chacun pourrait contribuer grâce au numérique à faire mieux comprendre les modalités de transmission, en fonction des lieux ou des temps d’exposition par exemple ».

Une recommandation oubliée dans TousAntiCovid.

On pourrait, utilement, en France s’inspirer de Covid Symptom Study et de sa version américaine COVID Symptom Tracker

COVID Symptom Study

Researchers are using COVID Symptom Study app data to map local hotspots

L’application pour smartphone COVID Symptom Study  a été lancée par le  King’s College London et Massachusetts General Hospital.  En trois semaines,  elle avait atteint 2 618 862 utilisateurs.

L’application enregistre la localisation, l’âge et les principaux facteurs de risque pour la santé. Les participants signalent quotidiennement  leurs symptômes, les consultations médicales effectuées, les résultats des tests, s’ils sont en en mode « isolement » ou leurs attentes en termes de prise en charge. Les personnes sans symptômes apparents sont également encouragées à utiliser l’application.

« Depuis son lancement,  des millions d’utilisateurs ont transmis plus de 170 millions de rapports de santé quotidiens permis de faire d’énormes progrès dans la compréhension des symptômes du COVID-19, qui est le plus susceptible d’être affecté, et comment il se propage à travers la population ».

Les données, préalablement anonymisées, sont mises à la disposition des chercheurs et du National Health Service (NHS, le service britannique de santé) « afin de  contribuer a la compréhension du Covid a et la planification de la réponse».

Elles permettent d’établir  des cartes de la prévalence du COVID-19 à l’échelle du comté et de cartographier le nombre probable de cas sur des zones couvrant en moyenne 1 500 personnes (1000 à 3 000 personnes).

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