Pourquoi les conspirationnistes détestent Wikipedia.

L’édition anglophone compte ainsi 197 pages étiquetées comme « conspiracy theory ». Partiellement recensées dans la catégorie « conspiracy theories », crée en 2016, ces pages sont soigneusement rangées par sous-catégories par continent, par pays et par type.

L’édition francophone fait un travail du même ordre, même s’il apparait un peu moins systématique avec 126 entrées dans la catégorie « théories du complot » et 135 dans la catégorie « désinformation ».

  • 3. La dernière raison pour laquelle les conspirationnistes est devenue la cible des conspirationnistes est l’habitude prise par les wikipédiens d’étiqueter désormais les producteurs de récits conspis comme « Conspiracy theorists » ou « théoriciens du complot ».

L’édition anglophone recense près de 1000 « conspiracy theoricists » dans 53 pays. 595 aux Etats-Unis, dont Elon Musk. 53 en France. Une caractérisation que les complotistes jugent infamante.

L’édition francophone fait un travail du même ordre, même s’il apparait un peu moins systématique avec X entrées dans la catégorie « théories du complot » et X dans la catégorie théoriciens du complot.

Ce travail de recensement, d’étiquetage et de catégorisation méthodique fait de Wikipédia, en creux, une encyclopédie du conspirationnisme, très complémentaire du travail de ConspiracyWatch.

Ce travail de recensement, d’étiquetage et de catégorisation des énoncés et des auteurs conspis s’est déployé au cours du temps. Il ne résulte d’aucune directive et ne fait pas l’objet d’une « policy » explicite.

De nombreux chercheurs et journalistes se sont penchés, notamment pendant la crise du Covid sur la manière dont les wikipédiens s’organisent pour faire obstacle aux contenus conspirationnistes.

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