Deux oublis malheureux dans la nouvelle déclaration de principes du PS : la société de la connaissance et les biens communs informationnels


L’aggiornamento du Parti socialiste s’avère malheureusement incomplet dans la prise en compte d’un aspect essentiel de la modernité : l’essor des technologies numériques
– les possibilité que ces technologies ouvrent en matière d’accès à la culture et de circulation des savoirs
– les capacités que ces technologies confèrent aux collectifs et aux personnes pour agir sur leur vie et sur la société

3. La Déclaration de principes 2008 passe à côté de la nouveauté radicale que constitue l’émergence de biens communs informationnels : la production coopérative de connaissances, de logiciels et de biens culturels fondée sur la libre collaboration, la production par les pairs et le partage peut s’avérer aussi efficace que les modèles de production marchand (entreprises) ou publics (services publics).

La Déclaration de principe reste enfermée dans une dialectique marché vs secteur public (rebaptisé Etat social). Les biens communs ne rélèvent  ni de la sphère publique (même si l’état peut encourager leur développement, créer un cadre protecteur, même si ses agents peuvent y contribuer), ni de l’initiative privée (même si celle-ci peut en tirer parti et en bénéficier).

 

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