L’entrée de nos économies dans une période de récession risque d’avoir des conséquences implacables sur l’emploi – dans tous les secteurs et notamment dans les PME particulièrement fragilisées face à une telle situation – mais aussi sur le pouvoir d’achat, le marché du logement, l’accès au crédit. Les socialistes ont pleinement pris la mesure de cette situation. Ils affirment leur volonté d’agir pour préserver l’emploi et relancer l’économie. (Texte d’orientation politique 2008-2011)
Le PS peut contribuer à la relance de l’économie.
Voici les grandes lignes d’un Plan de relance : une combinaison de mesures favorables à la consommation et d’autres orientées vers l’investissement.
Pouvoir d’achat et consommation
• Une baisse des cotisations pour stimuler le pouvoir d’achat des adhérents
• Le recrutement de 20 personnes au siège du PS : Direction des systémes d’information, Direction des études, responsable des affaires juridiques
• Organiser en 2009 5 conventions thématiques dans 5 villes frappées par des fermetures d’usines ou des reductions d’activité.
Investissement
• Un investissement massif du PS dans les nouvelles technologies : refonte de ROSAM, déploiement d’un réseau social pour l’ensemble des adherents du PS, équipement wifi et visioconférence des federations et sections PS
• La construction d’un nouveau siége du PS dans un quartier populaire pour relancer l’emploi dans le BTP (5 étages, 12 salles de reunion modulaire, deux studios, espaces de travail conçus pour favoriser le travail collaboratif). Le nouveau siège traduit en actes les objectifs que le PS préconise en matiere d’éco-durabilité et de Haute Qualité Environnementale.
• Grands travaux destinés à réduire la consommation d’énergie dans les siéges des federations et locaux des sections PS ( chauffage, éclairage, ventilation, Haute Qualité Environnementale).
• Commande de 100 scooters electriques « Open source » pour les Premiers secrétaires fédéraux et lancement d’une chaine de fabrication
Remarque :
Le PS pourrait aussi organiser de maniére anticipée un nouveau Congrès. Avec 4000 congressistes, 250 journalistes, le budget du Congrés de Reims tournait entre 1,5 et 2 millions d’euros. Organiser un nouveau Congrés, c’est 2,5 millions d’euros de retombées économiques pour la ville retenue. Malgré ses effets bénéfiques, il n’est pas certain que cette mesure recueille l’assentiment de la direction fraichement désignée. On lui a donc substitué l’organisation de 5 conventions thématiques dans 5 villes frappées par des fermetures d’usines ou des reductions d’activité.
Non, la baisse des cotisations a été refusée, normal le PS ne veut pas s’ouvrir au tout » venant ».
Normal, quand on compte jospin et rocard dans ses rangs ??? L’ élite que l’élite.
Quand aux conventions, un prétexte pour essayer de combler un vide sidéral de projet.
N’en jetez plus ! ça se passe de commentaires ! Mais l’exemple vient de haut.