Le scandale qui ébranle l’empire Murdoch donne l’occasion à Ed Miliband de s’affirmer.  Il a  été le premier homme politique à demander la démission de Rebekah Brooks, celle que le magnat avait mise à la tête de News International en 2009 pour gérer les activités britanniques de son empire. Il a également, avant ttout le monde, demandé au premier ministre  David Cameron, l’ouverture d’une enquête publique sur l’affaire, puis  organisé le dépôt d’une motion parlementaire demandant à M. Murdoch le retrait de son offre de rachat de la totalité de BskyB.

Elu à l’automne 2010 à la tête du Labourface à son frère aîné David, Ed Miliband Junior a tardé à s’imposer face à David Cameron. « M. Cameron doit nous dire tout ce qu’il savait de M. Coulson et de Mme Brooks. Tant qu’il ne l’aura pas fait, il ne pourra pas prendre les initiatives qui s’imposent ». Ed Miliband   est le grand gagnant de l’affaire Murdoch.

L’Independent a évoqué « la naissance d’un chef ». Pour l’éditorialiste du Guardian, « Miliband vit son West Wing Moment ».

« Miliband needs no reminder of what this means because he was studying at Harvard when US liberals, in despair at the presidency of George Bush, tuned in for their political fix of life under a fantasy Democrat president in the West Wing. Aides to Bartlet coined the great phrase after a brain storming session as they worked out how to respond to a drubbing he had received in his first mid-term elections. They decided that the best strategy was to allow Bartlet to follow the famous advice of Polonius to be true to be himself. (…) Miliband is doing well this week because he is following in the footsteps of Bartlet and is being true to himself. His attacks on News International ring true because he has never made much of an effort suck up to the Murdoch empire ».

Voir : The West Wing Saison 8 : Let Miliband be Miliband