Dans la saison 3 de la série « Baron Noir », sortie début 2020, Christophe Mercier, un youtubeur complotiste, crée la surprise en se qualifiant pour le second tour de l’élection présidentielle. Enseignant et promoteur du tirage au sort comme mode de désignation des représentants, son personnage était largement inspiré d’Etienne Chouard.
Dans la réalité, ce n’est finalement pas un mais une profusion de candidats « anti-système » que l’on voit partir en campagne. Si nombreux et pour certains, si confidentiels, que la presse – et même Wikipedia ! – ne parvient pas à les recenser tous. Plus ou moins anti-pass et antivaxx, post-Gilets Jaunes, partisans du Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC) ou issus de l’ultra-droite, ils affichent tous, à des degrés divers, un tropisme complotiste, se posant en défenseurs du peuple contre les élites.
Si l’on met de côté les cas d’Éric Zemmour, de Marine Le Pen et de Jean-Luc Mélenchon, ces vrais-faux candidats savent qu’ils ne figureront pas sur la ligne de départ : ils sont censés réunir au moins 500 signatures d’élus d’ici au 4 mars pour pouvoir se présenter officiellement. Mais hormis les parrainages, ils se plient volontiers aux usages et codes d’une campagne présidentielle classique : un programme, un site internet, des pages officielles sur les réseaux sociaux, un directeur de campagne.
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