Outre les photos satellites et la diffusion d’échanges téléphoniques interceptés par les services de renseignement, Colin Powell a fait un large usage de PowerPoint pour convaincre le Conseil de Sécurité de l’obstination du régime irakien a se doter d’armes de destruction massive et de l’existence d’un lien entre Al Quaeda et l’Irak.
Le Guardian s’est interrogé sur les liens entre logiciel et politique : en l’occurence sur l’influence qu’un logiciel peut avoir sur les modes de raisonnement et la mise en forme de la pensée.
Après avoir rappelé que près de 30 millions de présentations Powerpoint sont réalisées quotidiennement, l’auteur y décrit les effets « simplificateurs » de PowerPoint sur l’expression de la pensée.
Il évoque l’usage les fameux « templates », structures de presentation prêtes a l’emploi, comme « Managing Organizational Change » or « Communicating Bad News »…
Et rappelle que ces outils peuvent avoir des effets reducteurs sur les raisonnements et la manière de les exposer …
Ce n’est peut être pas ( trop) grave pour des présentations de résultats financiers … Mais l’auteur frémit a l’idée que ce type d’outils puissent utilisés pour entraîner le Conseil de Sécurité, et a travers lui, le monde dans la guerre.
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